Vaccins nécessaires avant de faire le safari au Botswana

safari au Botswana

Avant de voyager au Botswana il est conseillé de prendre certaines précautions sanitaires avant le départ. Les centres de conseil médical aux voyageurs renseignent de façon personnalisée sur les risques médicaux liés à un voyage et leur prévention : vaccins, chimio prophylaxie contre le paludisme, protection contre les piqûres de moustiques...

Pour partir au Botswana aucun vaccin n’est vraiment exigé, excepté celui contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones à risques (certificat de vaccination obligatoire). Il est cependant recommandé d'être à jour de ses vaccinations universelles comme le DTCP - en particulier la poliomyélite - hépatite B et d'être vacciné contre l'hépatite A, la fièvre typhoïde et, éventuellement, la rage si vous envisagé un séjour prolongé en zone rurale. Les risques de paludisme sont importants car le Botswana se situe en zone 3. Le danger est particulièrement élevé en mars-avril en raison des pluies dans les zones touristiques du Nord où un traitement préventif est vivement recommandé surtout de novembre à juin. Il est également conseillé de prévoir des moustiquaires et des produits anti-moustiques. Dans le sud du pays, les risques sont quasi nuls, quelle que soit la période. Par ailleurs, il faut savoir qu’après le Swaziland, le Botswana est le pays au monde le plus touché par le sida : 23 % de la population adulte serait infectée. L’espérance de vie a été réduite de 10 ans par rapport à son plus haut (avant l’épidémie), mais elle progresse à nouveau grâce à la délivrance de traitements gratuits par le gouvernement depuis 2001. La ville minière de Selebi-Phikwe est la plus fortement touchée et plus d’une personne sur 2 y est infectée. Directement liée à l’épidémie de sida, la tuberculose est très répandue (5°/OO) et la vaccination est recommandée - surtout pour les enfants. Evitez également de vous baigner dans l'eau douce de surface en raison des risques de contraction de la bilharziose, et dans les cours d'eau du delta de l'Okavango qui sont de toute façon infestés de crocodiles qui peuvent atteindre quatre mètres de long. Il est conseillé de souscrire une assurance-rapatriement. Même si le pays est relativement sûr, l’urbanisation s’accompagne, depuis quelques années, d’une augmentation régulière de la délinquance, parfois à main armée (attaque de fourgons de transport de fonds, cambriolages, vols à la roulotte …) notamment à Gaborone et Francistown. De nuit, il est préférable de ne pas se promener à pied.